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Un peu d'escalade au dessus de  Gourette en ce premier WE d'octobre...

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Pène Sarrière à gauche ; Pic des Coutchets à droite. 

Paricipants :  fino, niko, géraud, orel et anna

 

Noir : géraud ; bleu : orel.

Le voyage

Ce Vendredi premier Octobre , nous nous rassemblons chez Niko, à Gradignan.  Orel et Anna arrivent vers 19H 45, Finot finit par arriver vers 20H et des poussières (dès qu'il n'est pas sur des skis ou sur une paroi il a une tendance a traîner, semble-t-il ...) et puis: c'est le grand départ vers Gourette, via Pau où nous espérons fermement trouver quelque chose à manger.

Nous nous engouffrons dans la Geraud-mobile (une honnête 807 diesel, en état de marche, qui a pour habitude d'abattre les km de route et les milliers de mètres de dénivelé sans renacler).  Les chauffeurs se succèderont tout au long des trajets aller et retour sans trop d'atermoiements ni d'entorses au code de la route (sauf dans St Geours, mais sur une distance très très courte).

Nous arrivons, effectivement à trouver la brasserie "le Berry" dans Pau, selon une trajectoire spiralée dont la convergence en un délai juste inférieur à l'heure de fermeture de la brasserie a pu, finalement, grâce à l'aide de Palois affables, être obtenue , ouf !

Les plus prudents (i.e. moi) embarquent quelques vivres pour le petit-déj de Samedi, en se disant que le petit-déj Bonistroumph' risque d'être frugal.  Orel a l'intuition de génie que nous devrions trouver un replat herbeux propice au bivouac un peu avant d'arriver à Gourette. Sans hésitation, sans baguette de noisetier, ni pendule, ni GPS, au détour d'un virage, Pan, il nous dit que c'est là et... effectivement nous trouvons une étendue adéquate, plate, tranquille, avec trois fils électriques qui nous couveront toute la nuit de leur ombre (lunaire) protectrice.

Samedi matin, Finot nous réveille a 7h 10 et là, le tempo s'accélère: nous replions tout, les amateurs de petit-déj sont invités à grignoter dans la voiture, et tout le monde se retrouve vers 8H du mat sur un parking de Gourette, juste en dessous de la gare du télécabine.  C'est le grand départ: Orel et Anna répandent tout leur matos sur le parking cependant que Niko et Finot sont déjà en ordre de marche et que Géraud essaye fébrilement de ne rien oublier dans son équipement (il n'a pas l'air aussi rodé que les Beaux-Nichons, celui-là, il pense même à des trucs futiles comme re-remplir sa gourde après le petit-déj, pas oublier le pécu, pffft...).

Arête Sud de Pène Sarrière

Pendant que Fino, Niko et Géraud vont jouer à l'ouest de la station de ski, nous partons avec Anna à l'est en direction de Pène Sarrière. Après 1h de marche, nous voici au pied de la brèche, face à la tranchante de l'arête sud...

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Face Ouest de Pène Sarrière 
Le vent souffle fort, plus de 15 km/h avec des raffales plus fortes encore... L'arête est réputée très très aérienne, alors on hésite un peu à s'y engager... ça rajoute à l'ambiance :-) Bon, je me lance sans trop faire la malin quand même !
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La tranchante et le premier gendarme...
Après ce court passage  plus impressionnant que difficile, la suite s'enchaîne sans problème... c'est du AD-/AD facile (trop) tout équipé. Prendre des sangles supplémentaires, mais coinceurs inutiles.
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Anna qui fait la maline sur l'arête sud !
On redescend un peu (corde fixe en place). Quelques gouttes, du vent encore, un second gendarme... ça descend tranquillou...
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Puis arrive l'ultime montée au sommet de Pène Sarrière avec une dernière longueur qui grimpe un peu plus...
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Dernière longueur vue d'en haut...
Redescente à Laruns avec l'équipe Géraud.... direction les manèges carrés ;-)

Topos

Le pic des Coutchets

A 8H 25 les Beaux-Nichons + Géraud sont à l'attaque de la voie: "A Quim le Berbère", qui aboutit au pic des Coutchets (500m de dénivelé, difficulté:D+ ).

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topo

Nous grimpons en flèche: Niko en tête (il le restera pour toute la voie), Finot et Géraud en second. 

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A 9H 09, Niko aborde la première longueur mémorable : "Gourette crack".

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Une jolie double fissure, tracée dans une dalle de calcaire bien lisse (en dehors de ces fissures) et inclinée. C'est du 5 assez fin. Le bas de la fissure de droite accueille un début de pelouse qui occupe, sans vergogne , toute sa profondeur, afin, sans doute, de titiller l'imagination du grimpeur qui ne peut plus envisager de s'en servir. Bon, tout le monde se sent maintenant dans le bain, quoique sec (le temps est conforme aux prévisions meteo: couvert).

A 9H 50 , Niko aborde une second longueur mémorable : franchissemnt d'un muret sans beaucoup de prises et relais (R6) au milieu d'une dalle.

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Le topo cote 6a+ ou A0, Il semble que A1 pourrait aussi bien s'appliquer à ce passage :-)

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On enchaine L8,L9,L10 corde tendue (comme conseillé par le topo). Le temps se dégrade vaguement (quelques gouttes, des raffales de vent) et le moral un peu aussi, mais sans exces.

A 10H 53: Niko attaque le départ de la longueur 11: une dalle bien lisse dont le départ demande d'aller saisir une prise éloignée. (troisieme pas de 6A+ selon le topo).

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Menfin bon, une fois qu'il a vu où il faut mettre le gros orteil du pieds gauche il n'a pas trop de mal à saisir la prise en question, et yop, Niko enchaîne le dièdre en 5,5+ qui est une bien belle longueur, aboutissant au R11.

Nous enchaînons régulièrement les longueurs 12,13,14,15,16. Il reste à suivre la crête, corde tendue (des spits espacés sont en place), puis nous atteignons le pic des Coutchets (il est 13 H). 

Il nous reste à continuer, en descente, en direction du col des Coutchets.Après quelques mètres de descente sur la crête, nous atteignons le départ du premier rappel (35 m).  Là, on fait une pause et ... on mange et boit tranquillement (preuve que les frères Beaux-Nichons, malgré leur aversion pour le petit-déj, ont tout de même des comportements humains)

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Au pieds de celui-ci Niko et Géraud font un petit rapelou de 10 m suivi d'une remontée équivalente (que Finot snobe en passant directement sur le fil de l'arête).

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Encore un peu de cheminement sur l'arête, un petit rappel de 10m , l'arête et finalement: un rappel de 25m, versant Laruns. Nous aperecevons, à travers une arche de rocher, Pene-Sarrière au loin, en contrebas, qu'elle a l'air petite ...(:-))

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Bon, je sais, ca ne prouve rien: l'aiguille Dibonna, vue depuis la tête du Rouget (Oisans), a l'air toute aussi écrasée, elle qui domine si fièrement le refuge éponyme.

Yapluka redescendre en baskets: au tout début dans un couloir raide, puis en suivant les pistes de ski. On voit l'arête de descente depuis les pistes: plus tard on repasse en-dessous de l'attaque.

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A 15H 20 on est de retour au parking. Bravo à Niko pour avoir mené cette course tambour battant (4H 35 de l'attaque au sommet, 7H 20 du parking au parking).

Nous retrouvons Anna et Orel et repartons vers Laruns où la fête du fromage (quelque chose comma ca) bat son plein.

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Des manèges carrés, qui font tourner la tête (sans mouvement de rotation !)  par simple absorption de bière, séduisent nos âmes enfantines.  (Orel est le véritable auteur de cette belle métaphore poétique que je ne fais que reprendre)

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Manège carré :-) 

 

 

Le samedi soir, retour sur Bordeaux... Joyeux anniversaire Laurianne ;-)