Septembre, c’est la rentrée des classes, mais pour Cédric et moi, c’est surtout le mois de l’Ossau !

Retour sur le chemin de l'école ;)

On a failli y aller au début de l’été, mais on a préféré aller jusqu’au fond de l’Ariège pour prendre la flotte :-/ On garde les bonnes habitudes : départ la veille, et dodo au caillou de Soques (voir plus loin...) petit dej’ vite fait, et on finit de se réveiller en montant à Pombie (ambiance de folie avec la brume qui se déchire !)

On est mieux au dessus qu'en dessous !

Le choix du jour, c’est Flipp matinal. On attaque vers 10h, et L1 nous explique assez vite le nom de la voie ! La double fissure est en effet pas super commode et il faut s’employer un peu (6a+, cotation ossaloise...).

Il avait le choix entre "dalle expo" et "dièdre physique"...

La double fissure. Y a une prime à la taille :)

La suite est plus facile (même si L4 propose une longueur pas cadeau et assez soutenue - 6a) mais vraiment belle !

En direction des escaliers inversés. Y a un peu d'itinéraire, suffit de suivre les spits !

On arrive aux virettes, pas mécontents car il fait pas chaud chaud !

L’Ossau, c’est pas compliqué, on est emballé à chaque fois. Descente sans souci par les Virettes, puis la raillère (casse-c***lles comme d’hab) où  nos yeux ne peuvent s’empêcher de lorgner du coté de la Directe ;-) On est au refuge peu après où un début de crève et les températures pré-hivernales nous dissuaderont de nous arrêter pour la bière.  

Mais le crux (et le flipp) de cette sortie s’est produit le premier soir, en arrivant. On commençait à être bien claqués après la journée au taf, et les 3 heures de route. Ca faisait plus d’une heure qu’il faisait bien nuit. En plus, la météo n’était pas avec nous avec une brume ultra-dense (visi presque nulle) virant à la bruine...A ce moment, on s’est dit qu’on allait écouter les conseils de (Benat ? et) Niko qui nous avait vendu un emplacement de bivouac *** juste derrière une ferme dans un grand virage à droite avant Anéou. Malgré la brume nocturne et la nuit bruineuse, on arrive à trouver le lieu en question. On se gare. On prend les frontales pour aller repérer (avec la brume, imaginez l’ambiance...) On traverse la route et on s’engage sur le chemin. Rapidement, des aboiements nous font penser qu’on est pas les bienvenus. On tourne les talons assez vite, mais les aboiements nous suivent et se rapprochent. De plus en plus. Au moment de traverser la route, on devine une grosse masse claire qui court vers nous ! On court, on saute dans la voiture, on claque les portes. A moitié mort de rire, à moitié  mort de peur ! Finalement, on est pas si mal au caillou de Soques ;-)

La péloche (photo de l'attaque si intéressés !)