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Lorsque l'on n'a que 5 jours pour parcourir New York,
courir son marathon reste le meilleur moyen de ne rien rater...

Participant: Isa, Claire, Greg et Fino

 

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5H00 du matin, New York s'éveille ... et les marathoniens se préparent. 
Une fois le petit déj englouti, nous prenons le bus à 6H00 vers Staten Island.  
Parvenus sur place , l’attente de plus de 3H00 jusqu’au départ  est longue.
Comme conseillé, nous avons entassé les couches  pour tenir dans le froid.
Nous les jeterons juste avant le départ.

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47 000 coureurs inscrits repartis en 3 vagues : Fino et Greg sont dans la 2° vague , Claire et moi-même dans la 3°.

10h10 , un coup de canon, honneur à ces Messieurs qui démarrent le marathon avec la 2° vague accompagnés par New York New York de Franck Sinitra , frissons garantis…
Les coureurs sont repartis sur les 2 niveaux du pont. Le défilé nous semble interminable.
Nous attendons notre tour avec impatience. 
 

 

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10H40 , c'est notre tour.
Malgré le monde, le démarrage est plutôt fluide.

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Des pompiers se sont postés sur le pont pour nous encourager.
De l’autre côté du pont, une foule en liesse nous attends.
A partir de ce moment là, ce sera une longue acclamation sans fin jusqu’à l'arrivée.

Du coup, la traversée des différents quartiers de Brooklyn se fera plutôt facilement avec  des milliers de personnes encourageant, proposant cookies, fruits et  gâteaux divers aux coureurs....
Divers groupes de rock, jazz ou gospel égrenent les miles ...

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Cette impression de facilité s’estompera avec la traversée du second pont , le QueensBoro , 2 km interminable, à l’ombre et dans le silence.
Quelle différence !
A la sortie du pont, Manhattan nous accueille.
La foule est encore plus dense , trompettes , klaxon , vuvuzela, ils hurlent , ils nous encouragent.
C'est juste énorme et ça refile une bonne péche !
C'est à ce moment là que je saisis la portée du slogan du marathon : 'I'm In'.
Je repense également au meilleur conseil que l'on m'ait donné : 'cours sur les bords, la foule te portera'.

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Face à nous, la 1 ère avenue  s’étend de tout son long , 7km de faux plats.
Un nouveau pont nous fait faire un petit détour dans le Bronx qui ressemble juste à ce que l’on s’imagine du Bronx … des immeubles plus ou moins délabrés.

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Néanmoins, la chaleur humaine est encore là, certains coureurs font un stop devant un groupe de rap pour reprendre avec eux un refrain bien du coin vu leurs ardeurs.  
Puis, retour à Manhattan par l’ultime pont.
Nous nous dirigeons vers Central Park par la prestigieuse  5° avenue.
Arrivée au Musée Guggenheim, je réalise qu’il nous reste plus de la moitié du parc à parcourir avant d’arriver.
Marcher devient aussi difficile que courir.

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J’adopte donc un petit trot qui me vaudra un sermon de la part de Fino qui trouve que je suis bien trop fraiche pour une fin de marathon.
Tu n’as pas donné assez … !!

Bilan, les garçons finiront en 3H51 pour Fino,  4H41 pour Greg et les filles en 5H11 pour Claire et 5H51 pour moi.
Le temps d’une petite douche et hop hop hop ….place à l’apéro  dans West Village dans un bar étudiant bien sympa ou nous dégusterons notre 1ere biére depuis notre arrivée à New York.

 

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Le reste du séjour se déroulera entre shopping pour certains,
quête des indignés du Wall Street et DU  Sofitel pour d’autres,

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et parties endiablées de bingo arrosées de Margarita en soirée.

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