Sortie de ski de rando en Tarentaise avec le CAF RSF. La Réchasse (d'eau?) et le col de la Grande Casse (toi pov'con!!) sont au programme.

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Le refuge de la Vanoise 

 Participants : Marc, Jean-paul, Denis Françoise et Fred

Il s'agit d'une sortie CAF avec un bus affrété par un club, le GUMS, et partagé avec deux autres (le CAF et le CIHM). Il y a donc une quarantaine de personnes dans un bus couchette au départ de Paris (à Denfert-Rocheraud) le jeudi soir vers 21h.
 
Première Journée 
Au petit matin du vendredi, plusieurs déposes sont prévues en fonction des courses des différents groupes. Pour notre part, nous sommes lächés les premiers à Moûtiers vers 6h30. Nous faisons un petit dej' dans un bar puis allons prendre un bus qui nous mène à Pralognan. Nous n'attaquons pas directement la montée "ski peautés aux pieds", nous prenons 2 télésièges avant de pouvoir accéder à la montagne .
 
Nous y sommes. Nous mettons les peaux et feu... Bon non pas feu, Françoise ne trouve pas ses peaux... oubli!! Elle retourne donc à la station pour en louer. Marc reste pour l'attendre. Denis, JiP et moi partons pour le refuge et le chauffer... et faire la trace. La météo n'est pas clémente, on ne voit pas grand chose pour ainsi dire rien. Marc nous laisse son GPS dans lequel est entré les coordonnées du refuge. L'ascension est d'environ 500m dans une copieuse purée de pois. La neige à brassée pour la montée est en quantité et nous demandera environ 2h30. Trouver le refuge ne fut pas trivial. Avec une indication sur le GPS d'une distance de 100m pour le refuge, celui-ci n'était pas encore visible, se trouvant dans un renfoncement. Il fallut encore une bonne demi-heure pour trouver l'entrée du refuge d'hiver au milieu des différents bâtiments que constitue le refuge de la Vanoise (ou anciennement appelé Felix Faure). Nous sommes bien content de rentrer dans le refuge, la température étant bien basse à l’extérieur. Il ne fait tout de même pas super chaud dans le refuge, autour de -5°C. Il faut donc s'atteler à faire un feu. Mais pour cela il faut un briquet et c'est Marc qui en a un! Nous dégotons quelques allumettes et ce n'est pas sans mal que le feu démarre. Une heure et demi après notre arrivée c'est au tour de Marc et Françoise de pointé leur nez. L'arrivée de Marc sera fracassante, n'ayant pas vu qu'il y avais une énorme marche pour entrée, il s'écrase en pétant son bâton en deux et s’abimant une côte ainsi que la main. Leur progression fut aussi fastidieuse que la notre mais sans GPS! Ils étaient sur le point de faire demi-tour, bien gelés, ne trouvant pas le refuge à quelques mètres d'eux. La suite est tranquille. Un petit apéro avec la bouteille de côte du Rhone que j'ai apporté, une soupe et zou au lit.
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Activité autour du poêle
 
Deuxième journée 
Le lendemain nous nous levons vers 7h30, il fait un temps magnifique. mais il fait bien frais. Ca va être régal. Nous partons en direction de la pointe de la  Réchasse, un sommet à 3200m. Sur un passage pas si serein, sur une pente à environ 35°, je me retrouve à installer les couteaux, vacher sur mon piolet. Intéressante expérience! Proche du sommet et sur une non optimisation du parcourt, nous cramponnons pour faire une trace directe vers le sommet, d'environ 60m dans la neige fraîche. Etant devant, j'ai déployé une belle énergie pour faire de belles marches. L'arrivée au sommet est plus que plaisante, le panorama est fort réjouissant.
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Au sommet de la Réchasse
 
La descente se fera à peu chose près par le même chemin qu'à l'aller dans une poudreuse de surfeur : la vrai glisse, c'est en surf et je n'ai que cela comme référence! Je ne m'en sors pas si mal avec mes deux spatules. 
Si la veille nous étions seuls dans le refuge, il en fut tout autrement ce soir là. Nous étions 15 dans un refuge prévu pour 16 : cool! La température intérieure est devenu très confortable. J'ai d'ailleurs eu trop chaud durant la nuit. Donc une soupe et zou au lit. Je n'avais amené qu'une seule bouteille et j'étais le seul!! Donc pas d'apéro.
 
Troisième journée 
Dimanche, nous partons faire le col de la grande Casse (la grande Casse ce sera pour une autre fois, objectif majeur). Il fait un temps magnifique et bien frais comme la veille.
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La montée dans le frigo et la montée finale 
 
Le choix du col ne s'avère guère judicieux dans la mesure ou son ascension n'est pas du tout exposé au soleil. Il faut dire que la course a été organisée bien rapidement après deux changements de destination : Barèges et le Mercantour. La descente se fera à nouveau dans une neige de surfeur! Certains disent une neige de cinéma pour être plus consensuel. Peu importe. Au retour nous envisageons d'aller faire la pointe du Creux Noir. JiP est remonté comme une balle, il souhaite que je le suive. Je ne suis pas très motivé et pas en canne (j'ai fait l'impasse sur les petit dej). JiP s'approchera du sommet, tandis que les 4 autres se promèneront du côté du lac de la Patinoire (dans le même secteur).
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Collation au refuge des gardes
 
Le retour se fait tranquillement en passant par la station. Nous allons prendre une bière de récup en attendant le bus. Je découvre grâce à JiP, le Green-chaud. Un chocolat chaud avec de la chartreuse : juste excellent!

Le bus nous ramène donc à Moûtiers où nous récupérons notre bus couchette. Une pause à Albertville pour le repas du soir et direction Paris. nous sommes déposés à 5h30 le lundi matin à Denfert-Rocheraud (c'est la place où il y a la statue d'un gros lion). Je prends le RER et à 7h je suis au labo.
 
L'ensemble des photos du séjour se trouve sur ce lien :  
Ceux qui ne peuvent pas accéder à l'album, m'envoie un message (femtofred@gmail.com). L'accès est limité et je n'ai pas mis toutes les adresses de grimperoots. Vous passez en mode plein écran en cliquant en haut à droite de la photo. Il y a quelques commentaires avec les photos.
 

Commentaires   

# orel 23-02-2013 09:45
Il faut revoir la formation CAF pour la gestion de l'apéro ;-)
# niko 23-02-2013 12:02
Sur les photos on devine de la neige de cinéma...
Quant à la neige de surfeur... Je vois pas bien ce que ça peut être ;-)
Il a pas trop galeré ton collègue avec un seul bâton ?
# Cyrillus 24-02-2013 22:28
Intéressant cette nouvelle approche des parisiens en bus couchette : c'est comme la Doblo mais a une autre echelle.

À noter la marge de progression du CAF sur l'apéro.

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