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- Écrit par cedric
- Création : 27 mars 2019
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Retour sur les lieux d’un bon gros but encaissé l’an dernier…
Participants : JC et Cédric
Janvier 2018. Pas de glace. Un peu de neige. Une période anticyclonique. On dirait que ce scénario se répète d’année en année… « Poulet, le Fischesser, ça te tente ? J’ai appelé le PG à Saint Lary, avec les conditions ils pensent aussi que ça a pu transformer ». Allez… mais ça s’est pas vraiment passé comme prévu. Dès le départ du parking, on passe à travers une fine croute de transfo vaguement ressaisie. Quitte à être là, on va au pied de l’éperon, qu’on atteindra jamais… Cheville, Genou, Hanche. Brassage. Bref, c’est le but :(, on a pas encore fini l’approche qu’on est en train de s’épuiser. Ça finira dans « du lard ou du cochon »… On arrive plus à se souvenir pourquoi on avait des broches dans le coffre ce jour là, mais c’était bienvenu…
Ca c'était l'an dernier, retour voiture plus tôt que prévu
Mars 2019. Pas de glace (sauf à Gavarnie. J’aurais essayé de mettre le doute dans l’esprit du binôme mais il restera inflexible). Un peu de neige. Un période anticyclonique avec des températures très élevées. « J’essaye d’avancer mon retour des alpes, et on file dans le Fischesser samedi ». Why not.
04h30, le réveil sonne sur le parking de Piau. « Punaise, ils nous ont collé les collègues qui sont arrivés cette nuit ! ». Coup d’œil rapide au regel, ça sent bon :). Allez, on plie les tentes, petit déj et direction le pied du couloir. « Y a vraiment pas beaucoup de lune ». « Mais c’est lequel le couloir qu’on doit remonter ». Y a rien à faire, il fait trop sombre, faut attendre que les premières lueurs du jour nous aident. « Je t’avais bien dit qu’il était trop tôt ce réveil ».
Le soleil arrive. On est déjà allé plus loin que l'an dernier
C'est secos au début
Une fois que le jour est là, c’est parti. Remontée du couloir, on oblique à gauche et on prend pied sur l’arête. On est déjà allé plus loin que la dernière fois ;). A partir de là, on s’encorde, et c’est parti. C’est jamais dur, mais il faut choisir le meilleur cheminement, entre touffes d’herbes, tas de gravats et neige résiduelle par ci par là. On est seuls dans le coin, et seule la proximité de la station vient un peu gâcher la sensation d’itinéraire montagne. On remonte le 1er bastion, et on s’applique car les protections sont du genre « psychologique ». Les 2 petits stages de toofing l’an dernier à Coos ou à Areng auront été bénéfiques, et on se sent plutôt à l’aise dans ce mixte pyrénéen.
Qui se tappe encore les anneaux de buste ?
Après le 2nd bastion, on rejoint l’arête de neige très esthétique. Pendant toute la course, on profite d’un créneau météo quasi parfait : soleil sans vent. Ca win, d’autant que les diverses météo du web n’étaient pas aussi optimistes. On se décorde, c’est la délivrance pour moi : le poulet qui revient des Alpes est blindé de globules rouges alors il ne fait que me tirer et je peux jamais faire de pauses. Ca avance, tranquillement mais surement, passage de la corniche et là surprise : les 50 km/h de vents qu’on nous avait promis sont bien là. Aller retour express au sommet et direction la bagnole.
Enfin la neige
On avance
Pause photo
J’étais venu au Campbielh avec pot'Alain il a quelques années et le retour m’avait paru interminable. Là je me dis que sans skis ça va être la purge. Hé bien finalement, le panorama de ouf et la recherche d’un itinéraire pour couper au maximum vers le port du Lenquo de Capo feront que ça passera relativement vite. A partir de là, on retrouve 3 skieurs qui nous font bien envie avec une véritable descente « ski plaisir », le parking est en vue et ça file. Petit coup d’œil vers l’itinéraire de montée, et on retrouve la civilisation un peu après 14h00. Cool, on va éviter les bouchons et on va avoir le temps de prendre une bière un peu plus bas.
Summit !
On se tire !
Jolie petite course très esthétique, à parcourir avec un binôme qui a plutôt le pied montagnard quand même. Y a pas à dire : la montagne, ça vous gagne. J’espère que c’est pas déjà la fin de l’hiver, mais… ça sent pas bon.
La péloche :
Commentaires
Vous progressez en orientation je vois
Cedric, ce midi, tu vas travailler ta VO2max ?
Etienne, pas jaloux
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