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- Écrit par groslourd
- Création : 9 novembre 2014
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Fin octobre c’était marathon de Toulouse, mon petit baromètre annuel de forme depuis le tout premier avec fred et dudu en 2008 http://www.grimperoots.fr/j3/index.php/les-crs/montagne-ete/146-marathon-toulouse-2008.
5ème édition donc avec une envie de revanche pas sur celui de l’an dernier que je n’ai pas fini par manque d'entraînement (construction maison tout ça) mais sur celui d’il y a 2 ans ou je rate les 4h00 pour 34s j’en ai chialé.
Cette année, je m'entraîne pas mal je me fous sur Strava pour me motiver mais quand je vois les sorties des autres ça me déprime plus qu’autre chose.
Comme chaque année ou presque, je fais un bisou à Mathilde pour lui souhaiter bon anniversaire et je me casse courir en lui laissant les gosses : happy birthday.
Direction sas des 4h, le temps est parfait voir un peu chaud. J’espère que cette année il y aura de l’eau parce que l’an dernier c’était cagnard et pas d’eau dès le 10km.
Je suis les ballons de 4h avec qui on avait fait une sortie longue organisée par le marathon, du coup c’est sympa on se connaît déjà.
Allure tranquille niveau physique tout va bien c’est partit pour 42 bornes.
Au bout de 3km un copain de Roquesérière vient taper la discute, trop sympa. Ça parle comité des fêtes, festival du jeu et fête du village. Du coup on se fait 15 bornes trop facile. A noter que c’est son premier marathon et qu’il est toujours à checker les temps de passage, ça me rappelle mes débuts. Pour ma part je fais confiance aux ballons et puis d’expérience ça sert à rien de faire des fiches avec les temps de passage, au bout de 20km tu ne sais plus faire une addition :)
On se perd de vu donc la course en solo commence, passage symbolique du semi et bim quelques concurrents commencent à marcher. C’est vraiment du mental cette barrière du semi et c’est justement là que j’avais arrêter l’an dernier.
Le parcours est pas top mais je sais que des copains sont le long et bien sur la famille. Par contre déjà je sais que je ne pourrais pas vraiment m'arrêter leur faire une bise parce qu’en courant avec les ballons et ben on a pas de rabe.
Petite frayeur quand après un ravito je décide de nettoyer les lunettes, on est en plein champs route nickel et tout. Sauf que je cours sur le bord et qu’il y a une poubelle pour les gobelets. Ca a pas mal touché, la poubelle est parti dans le fossé mais à part une petite douleur genou gauche pendant 5 min tout va bien. Ça aurait été la loose quand même d’abandonner.
On rentre dans Toulouse, pas de mur des 30km, aucun symptôme de fatigue. Juste l’impression d’avoir une bouillie dans le ventre qui passe pas: figue, banane et eau.
La je me dit que ça devrait le faire mais à chaque fois que je me vois sur la ligne l’émotion monte vite et chamboule respiration et foulée. Il va falloir garder la tête froide et pas qu’en se mettant des gobelets sur la tronche.
35km je m’accroche au ballon, ça commence à être dur mais y’a un peu de rab quand même : les meneurs d’allure m’ont expliqué que 4h c’est 4h au scratch donc on a bien une bonne minute d’avance. Bon la les jambes commencent à tirer sévère, je marche un peu et ça fait mal. Je me dis que quitte à avoir mal autant courir mais je ne suis plus si serein.
39km je regarde la montre, il reste 18min, ça fait pile 10km/h, moins que l’allure marathon en 4h. Putain 3 bornes c’est rien, la ligne elle est déjà la => gorge sèche, souffle coupé : putain contrôle tes émotions David (oui j’ai trouvé personne à part moi pour discuter).
Les ballons sont encore visible mais à peine et d’un coup je sens une montée d’acide lactique dans les 2 jambes c’est très douloureux je continu 100m ca passe pas. On est à 2 bornes de l’arrivée je sais que l’objectif est mort et puis je ne serais pas le seul à marcher. Pas assez de mental pour annuler la douleur je me met à marcher.
41km il est 3h59, putain le dernier kilo est de trop va falloir le mettre au régime ce marathon.
Le dernier kilomètre se fait en courant, on ne peut pas arriver au Capitole en marchant quand même. Je en croise pas les enfants et Mathilde, ils sont coincé par une grêve de métro : merci Tisséo (partenaire du marathon). Un copain en roller me prend en photo, je sens que je n’avance pas c’est dur mais je finirais.
finalement je passe la ligne en 4h07:44, je m’assois près de la tente de la croix rouge. Une nana a le pif explosé (manque de vigilance) je ne m’en sors pas si mal finalement.
On voit bien l'explosage sur la fin
Le métro se met à remarcher, on rentre à la maison, Mathilde prépare son gâteau et souffle ses bougies, un bon dimanche dans l’ensemble.
Rendez-vous l’an prochain
Commentaires
Bravo GrosLourd.
Bon anniversaire Mathilde (avec un peu de retard...)
GrosLourd, c'est quoi ton objectif pour l'an prochain :
-4h ?
-4h15 ?
-42km195 ?
rue89.nouvelobs.com/.../...
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